Nous avons rencontré Gudran après les scénographies urbaines de Douala, où Aliaa El Geredy, qui en est membre fondatrice avec Sameh el Hawawy, était artiste invitée. Nous sommes allés à Alexandrie en repérage, visiter le site, rencontrer le reste de l’équipe. Le quartier d’El Max nous a enthousiasmé, un concentré de tensions géopolitiques, un territoire urbain d’une complexité incroyable. Le lieu donnait envie d’intervenir. Mais la relation avec l’équipe de Gudran, pris entre logique socio humanitaire et désir d’artistes, n’a pas bien fonctionné et lorsque la résidence a commencé, les incompréhensions étaient réelles. De plus, l’Egypte est une vraie dictature, larvée, un monde où tout le monde contrôle tout le monde. Autour du projet il y avait beaucoup de regards malveillants, de soupçons, etc. La résidence a eu lieu, difficilement, la relation aux habitants a été intense, souvent belle, mais le festival n’a pu se dérouler. // We have met Gudran after the Urban Scénos in Douala, where Aliaa El Geredy was invited. She is the co-founder of Gudran with Sameh El Hawawy. We went in Alexandria, in order to prepar the project, see the site, meet the team. We were highly interested by the El Max area. It concentrates geopolitical tentions, an extremely complex urban territory. We wanted to interveene in the area. But the relation with the Gudran team didn’t work so well. There was kind of a qui-proco between a humanitarian position and the fact they wanted to be artists. When the residency began, there was real misunderstandings. And Egypt is a real dictatorship, a world where everybody is controling everybody. Around the project there was a lot of suspicion. The residency happened, it was difficult. The relation with inhabitants was good, intense, but the festival couldn’t take place.
Gudran
le local de Gudran en 2014
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