Antoine d’Agata a mené un travail à plusieurs niveaux durant la résidence. Dans une période de transition personnelle du point de vue de son travail photographique, il a choisi de faire un panoramique du quartier, comme une fiction à partir du réel. Le projet (inachevé à ce jour) est un panoramique de 10m, fait d’un assemblage de maisons photographiées dans le quartier, sur lequel il vient surimposer un ensemble de photos des habitants prises dans la rue. // Antoine D’Agata worked on several levels, during the residency. His photographic work was in a transition time, so he decided to work on a panoramic of the area, like a fiction coming from the reality. This project (unfinished at this time) is a 10metters long panoramic, made with pictures he took from the houses in the area, on which he is adding pictures from people in the street.
Au fil des jours, des rencontres, le travail d’Antoine s’est decliné avec plusieurs autres personnes. Il avait repété cette phrase « SOUVENT TANTOT, MAIS JADIS PARFOIS, LA GALERE POUVAIT DEVENIR LA COLERE, » écrite à la craie sur une porte en métal par un professeur devenu fou. Cette phrase est devenu l’objet d’un travail de dessin avec des enfants, d’un projet de Ginette Daleu, une urne où les gens pouvaient inscrire leurs désirs, d’un travail photographique d’un photographe du quartier. Enfin Antoine a fait calligraphier la phrase sur un mur au carrefour de deux rues. // Antoine, during the time of the residency, worked also with others persons. He had seen this sentance, « SOUVENT TANTOT, MAIS JADIS PARFOIS, LA GALERE POUVAIT DEVENIR LA COLERE » written with shalk on a metalic door by a teacher who had become crasy. These words became the subject of a work, through drawings with kids, a project by Ginette Daleu, a ballot box where people had the possibility to write about their hopes. And a photographic work by a photographer working in the area. Antoine at the end of this process, asked painters to calligraphy the sentense on a wall, at the corner of two streets.
« Souvent tantôt mais jadis parfois la galère pouvait devenir la colère »
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Antoine d’Agata a ouvert, durant une dizaine de jours, un studio photographique dans une petite boutique inutilisée dans la rue principale du quartier. Tout son projet était de parvenir à photographier des jeunes femmes, de préférence dévoilées, leur visage…
Une majorité d’hommes et d’enfants sont venus.
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
10 photos, réalisées à Kin en aout 2006, exposées sur les murs d’un hotel de Lingwala, où certaines d’entre elles ont été prises. Format 13/18. Montrer le travail photographique sur les lieux même où il a été mené. // 10 pictures, made in Kin in august 2006 and exhibited on the walls of an old hotel in Lingwala, were some of them were shooted. 13/18 size. Showing the photographic work in the places where it was made.
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Antoine d’Agata
France
Photographe / Photographer
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.