AbdouMaliq Simone
AbdouMaliq Simone est un urbaniste qui s’intéresse particulièrement aux nouvelles formes de vie collective dans les villes du Sud. Il a travaillé dans de nombreux contextes universitaires et de recherches. Pendant des décennies, il a voyagé à travers le monde pour travailler avec diverses municipalités, des groupes de recherche et des mouvements sociaux sur des questions de transformation urbaine.
AbdouMaliq Simone is an urbanist with particular interest in emerging forms of collective life across cities of the so-called Global South. He has worked across many different academic, administrative, research, policymaking, advocacy, and organizational contexts. For decades he has travelled across the world working with various municipalities, research groups and social movements on issues of urban transformation.
Les Abricots ( in Improvised Lives )
3 textes publiés dans le n°1 de la revue Play>Urban
- Une infrastructure de personnes
- Endurance
- Aire publique
Baerbel Müller et Frida Roblès
Baerbel Mueller est architecte et professeur assistant à l’Institut d’architecture (IoA) de l’Université des arts appliqués de Vienne, en Autriche. Frida Roblès a été son assistante pendant plusieurs années.
Baerbel Mueller is a practicing architect and an Assistant Professor at the Institute of Architecture (IoA) at the University of Applied Arts Vienna, Austria. Frida Roblès was her assistant during several years.
Dzaoudzi-ness est un projet de recherche transdisciplinaire (appliquée) qui se concentre sur l’intersection entre l’architecture, l’art de la performance et la scénographie. Prenant en considération les notions d’infrastructure de personnes développée par le sociologue AbdouMaliq Simone, ainsi que celle de ‘cityness’, inventée par la théoricienne de la ville Saskia Sassen, nous proposons une série d’interventions spatiales et de gestes performatifs issus d’investigations venant déplier la ville de Dzaoudzi (à Mayotte). Ces interventions visent à penser la fabrication de la ville à partir de ses ‘points faibles’ – ou ce que nous aimerions appeler ses blessures urbaines.
Dzaoudzi-ness is a transdisciplinary (applied) research project focusing on the intersection between architecture, performance art and scenography. Taking into consideration the notions of people infrastructure developed by sociologist AbdouMaliq Simone, as well as that of 'cityness', coined by city theorist Saskia Sassen, we propose a series of spatial interventions and performative gestures stemming from investigations that unfold the city of Dzaoudzi (in Mayotte). These interventions aim to think about the making of the city from its 'weak points' - or what we'd like to call its urban wounds.
Meryem De Lagarde
Documentariste française
2 films sur Mayotte et les questions que cette île posent
À Mayotte, un habitant sur deux a moins de 18 ans et beaucoup d’enfants grandissent en marge de la société. Près de 5 à 8 000 enfants sont abandonnés à eux-mêmes et en dehors du système scolaire. Le département est souffrant. Les autorités sont dépassées. De nombreux enfants sont abandonnés. Certains ont été laissés sur le sol français, par leurs parents sans visa et expulsés, d’autres sont négligés par des familles en difficultés. Une partie de la population est devenue haineuse à l’encontre de ces enfants.
Ce film présente quatre personnalités natives de l’île qui se battent sur différents fronts pour aider les nombreux mineurs isolés et inciter les habitants à renouer avec leur hospitalité légendaire, pour intégrer ces enfants à la société mahoraise.
En mars 2011 Mayotte est devenue département français. Depuis cette date le droit commun français s’applique sur l’île. Chaque habitant doit obtenir un titre de propriété sous peine de perdre son terrain. De tradition africaine, arabe et indienne, la population de Mayotte vivait jusqu’à présent de la culture de terres héritées de génération en génération selon la coutume. Mayotte est devenu département en 2011. Depuis cette date, chaque habitant doit obtenir un titre de propriété sous peine de perdre son terrain. Un géomètre, Soula, clé de la régularisation foncière, et une femme syndicaliste, Sophiata, en travaillant pour que les Mahorais gardent leurs terres, deviennent des passeurs du droit oral au droit écrit…
HARAPPA
La société HARAPPA, Atelier d’architecture et d’études urbaines, résulte de l’association professionnelle de Sylvia Frey, architecte et de Attila Cheyssial architecte depuis le début des années 2000.
La société HARAPPA est à la fois l’héritière de l’approche ethnographique et constructive développée à Mayotte de 1977 à 1997, puis des méthodes architecturales et socio-urbaines renouvelées par l’apport architectural et conceptuel de Sylvia Frey notamment à la Réunion.
Après diverses études en Guyane, Maurice, la Martinique, le 6B à Saint-Denis, HARAPPA a ouvert un établissement secondaire à MAYOTTE, à Tsingoni en 2018.
HARAPPA, villes, paysages et sociétés