Androa Mindre Kolo

Androa Mindre Kolo (Rd Congo, France) Androa Mindre Kolo, grandi à Kinshasa (RdCongo), a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa et à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il vit actuellement à Strasbourg. Sa pratique se développe entre performances, installations, collages et dessins dans une grande acuité aux questions d’actualité et à la situation faite aux populations du continent africain, notamment dans leur relation à “mikili” (le monde en lingala). Androa Mindre Kolo est un vrai “mikiliste” (celui qui a vu le monde, celui qui a voyagé) engagé. Il puise son inspiration dans son histoire personnelle marquée par un arrachement familial à la mort de son père lorsqu’il avait trois ans. Depuis quelques années il développe une série de projets à Aru (Nord Kivu), sa ville natale, autour de sa mère et de sa famille. Parmi ses nombreuses collaborations, on peut citer sa participation à des performances avec Steven Cohen ou Mega Mingiedi. AMK a participé à plusieurs résidences des Scénos Urbaines. 

Androa Mindre Kolo (Rd Congo, France) Androa Mindre Kolo, who grew up in Kinshasa (RdCongo), studied at the Kinshasa Academy of Fine Arts and the Ecole Supérieure des Arts Décoratifs in Strasbourg. He currently lives in Strasbourg. His practice combines performances, installations, collages and drawings, with a keen awareness of current issues and the situation facing people on the African continent, particularly in their relationship with "mikili" (the world in Lingala). Androa Mindre Kolo is a truly committed "mikilist" (one who has seen the world, traveled). He draws his inspiration from his own personal history, marked by the loss of his father when he was three years old. For several years now, he has been developing a series of projects in Aru (North Kivu), his hometown, around his mother and her family. His many collaborations include performances with Steven Cohen and Mega Mingiedi. AMK has participated in several Scénos Urbaines residencies.

photo David Ditoma Kadoule


MAYOTTE- DECEMBRE-2022


SCÉNOS URBAINES MAYOTTE AOÛT 2022

Dès la première semaine de résidence Androa réalise une série de happenings dans le quartier de la Vigie




Durant des semaines Androa Mindre Kolo a métamorphosé un espace abandonné aux détritus en une installation plastique et scénographique devenue le décor d’une performance opératique suivie d’un repas « Manzaraka » partagé avec les habitants du quartier.


photos @ François Duconseille


SCÉNOS URBAINES KINSHASA

with Steven Cohen

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In Paris-Belleville (Solo residency) 

Radio Songi Songi, la résidence /2010-2011

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  1. Un dispositif Songi Songi centre de transmission des nouvelles transmises de bouche à l’oreille, de qui parle de l’autre quand il n’est pas là et de C qui la traduit de sa manière amplifiée pour propager un commérage vers D,E,F à son tour fait retour « Performeur et journaliste bientôt sur Paris gare du nord, Blanche Moulin rouge, Exotique Congolais Belle-ville…Hall de la tour Eiffel.
  2. TÉLÉPHONE ARABE, ligne 10 sans fil vitesse et détournement du message, vitesse sur sa mobilité, l’émetteur peaufine et diffuse , le récepteur reçoit et interprète, le corps prends la place de la parole: COMMUNICATION INTERLOCUTEUR…Paris antenne bascule…

Eric Androa Mindre Kolo est lauréat du programme « Visa pour la création 2009 » de l’Institut Français.

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(ScU)2 présente à la Galerie “Frichez nous la paix”, le temps d’un week end (les 28, 29 et 30 octobre 2011) une série de photographies et de dessins d’Androa Mindre Kolo.

AMK a grandi à Kinshasa (RdCongo). Il a étudié à l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa et à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Sa pratique se développe entre performances, installations, collages et dessins dans une grande acuité aux questions d’actualité et à la situation faite aux populations du continent africain, notamment dans leur relation à « mikili » (le monde en lingala). Androa Mindre Kolo est un « mikiliste » (celui qui a vu le monde, celui qui a voyagé) engagé. Au sens kinois, c’est un vrai mikiliste : il vient de Bandal, un quartier de Kin connu pour sa jeunesse rêvant littéralement de foutre le camp, de ne pas rentrer si d’aventure une opportunité de voyage se profile. Cet imaginaire singulier s’exprime de multiples manières, notamment via la musique et la sape. AMK a grandi dans ce rêve là et une grande part de son travail d’artiste est traversé par cet enjeu. Il n’est qu’à voir cette très belle série de collages où il s’invente un moyen de transport pour parcourir le monde, une chaise volante avec un masque en plastique sur le visage relié à un bidon accroché à son dos. Il est nu, il vole, il voyage à sa manière, sans rien demander à personne.

Si je dis qu’il est un « mikiliste engagé », c’est qu’il a vite compris la portée politique de cet imaginaire. Il faut dire que tout, si l’on observe un peu, est politique à Kinshasa, tant la vie est difficile, tant elle s’apparente constamment à une performance. Son travail d’artiste lui a donné une distance qui lui permet de raconter dans ses performances et ses collages, cet imaginaire violent mais aussi décalé et drôle. Surtout, son envie de foutre le camp s’est muée en désir de voyage et en une joyeuse et grave curiosité du monde, un sentiment de liberté aussi. A partir de cela il peut se focaliser sur ce qui arrive autour de lui, là où il est, s’intéresser à la manière dont les choses se passent, fonctionnent dans les lieux où il vit, à l’étranger. Evidemment particulièrement en Europe (on est mikiliste ou on ne l’est pas), et en ce moment sa curiosité se porte notamment sur le fonctionnement des administrations françaises, car ici, comparativement, elles fonctionnent. L’Europe, mais pas seulement, les expériences qu’il a vécu notamment lors d’un séjour récent à Dakar ont été importantes. Une « Afrique » à la fois proche et différente, plus apaisée que le chaos kinois, francophone, mais aussi profondément différente.

Cette liberté de circuler que lui a offerte son travail d’artiste (et qui est refusée sans discussion possible à la quasi totalité de ses compatriotes), il s’en sert aussi pour raconter, via son travail, comment la communauté congolaise vit, voit, agit, ici, ou ailleurs. C’est l’un des enjeux du projet « Radio Songi Songi » (Songi songi est une expression de lingala qui signifie « bobard, montage de fausses nouvelles, rumeur »), qu’il développe depuis deux ans à Kinshasa, à Dakar et en France via un ensemble très varié de travaux, dont certains ont une dimension documentaire. De ce point de vue, la série de photos prises dans une église évangélique congolaise à Aubervilliers, est éloquente. Le pasteur est un ancien voisin de Bandal. Lui et AMK ont tous deux été sapeurs. Les images qu’il a prises servent aussi à la communication de l’église. Mais surtout elles racontent, par leur proximité notamment, la place des églises, leur importance comme espace un tant soit peu positif, porteur d’espoir. Et a contrario, en creux, elles disent les difficultés de la vie en France pour les congolais. Mais de cela il n’est évidemment pas question directement. Ces images sont fortes, car elles ne se moquent pas des fidèles. AMK est croyant. La distance ne fait pas tout.

Dans le texte de présentation du projet « Radio Songi Songi », AMK écrit : « ce projet est un regard sur la communauté congolaise dans le monde, et la manière dont elle fait circuler les rumeurs. (…) Je souhaite faire depuis Paris une récolte d’informations « selon les correspondants », des gens que je connais et qui sont partout dans le monde. Et d’autres que je ne connais pas, qui peuvent se connecter au « studio Songi Songi ». Ces informations seront à propos de politique, d’économie, de social. Mais aussi à propos de la vie en général, des événements qui arrivent. (…) Nous parlons de Studio Songi Songi parce que nous sommes informé grâce à notre « correspondant en ligne ». Mais toutes les informations sont en fait codées. C’est le détournement des mots et des noms français, anglais, portugais, et aussi d’autres pays, décomposés et traduits en Lingala et en français qui est ici intéressant. (…). Les phrases sont réduites, transformées, elles changent de fonction et dans le « Studio Songi Songi » elles deviennent aussi une poésie des messages codés. : « langila » qui veut dire en français : langue, jeux de mots, jeux de langue. Exemple : « to monaco lobimlo » : on se voit demain. ».

A travers un ensemble de dispositifs ludiques de jeux avec le sens et la langue, exprimant des sentiments et opinions cachés car marqués par le sentiment d’être subalterne, le projet Songi Songi au fil de son évolution toujours en cours, parle de sa perception des événements du monde et de l’Europe (mikili toujours).  La rumeur c’est la manière dont on fait circuler en interprétant, en détournant ce qui arrive, mais c’est aussi, ici, une curiosité au monde, dans un rapport à la fois concret, interrogatif et imaginé aux événements récents.

AMK essaye petit à petit de se trouver une manière politique. Il est vraiment un mikiliste engagé.

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Les images et vidéos présentés lors de cette exposition sont des fragments du projet « Radio Songi Songi », en cours. Le projet « Radio Songi Songi » a été rendu possible grâce à la bourse « Visa pour la création » de l’Institut Français, durant une résidence en France organisée par (ScU)2. Vifs remerciements à : Lucie Touya, Kouka, La galerie Frichez Nous la Paix… 

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Eglise évangélique, Aubervilliers 2010-2011 / Travail photographique documentaire & collages


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Performance / Déc 2010


Résidence Androa Mindre Kolo à Belleville / Projet

Androa Mindre Kolo est lauréat d’un « Visa pour la création 2010 », programme de Cultures France.

Son projet s’appelle « Studio Songi Songi ».

Principe :

« Songi Songi » vient du mot lingala qui veut dire en français : bobard,montage de fausse nouvelle. « Studio Songi-Songi » est un dispositif qui enregistre les informations et les messages, et les diffuse partout dans le monde. Installé à Kinshasa et Paris, il questionne la société kinoise en généraldans ces deux villes.

Récolte d’informations :

Ce projet est un regard sur la communauté congolaise dans le monde, et la manière dont elle fait circuler des rumeurs.

Je souhaite mener une 1ère étape à Kinshasa sous forme de récolte d’informations du monde entier, envoyées par la communauté congolaise. Ensuite, je souhaite faire la même chose depuis Paris, une récolte d’informations « selon les correspondants », des gens que je connais qui sont partout dans le monde. Et d’autres que je ne connais pas, qui peuvent se connecter au « Studio Songi Songi ». Ces informations seront à propos de politique, d’économie, de social. Mais aussi à propos de la vie en général, des événements qui arrivent.

Les messages sont retransmis et diffusés dans une installation : téléphone, ampli, microphone enceintes, qui diffusent les infos récoltées aux spectateurs et au performer que je suis, présent dans l’installation. Il y a à la fois les informations envoyées précédemment et les informations qui arrivent en direct. Il y a comme un tissu sonore dans lequel le spectateur circule.

Pourquoi parlons nous du « studio songi-songi » ?

Nous parlons du « Studio Songi-Songi » parce que nous sommes informé grâce à notre « correspondant en ligne » (une personne qui fait circuler la rumeur). Mais toutes les informations sont en fait codées ! C’est le détournement des mots et des noms français, anglais, portugais, et aussi d’autres pays, décomposés et traduits en lingala et français qui est ici intéressant. Ce mots ou ces noms peuvent désigner une personne ou une chose selon une situation ou circonstance ;  les phrases sont réduites, transformées, elles changent de fonction et dans le « Studio Songi Songi », elles deviennent aussi une poésie des messages codés  « langila » qui veut dire en français : langue / jeux de mots jeux de langue.

Exemple : « to Monaco  lobimlo » : on se voit demain !

Ce sont des correspondants qui m’envoient des messages, des infos au « Studio songi songi ». Le studio est vraiment « acoustique » (bien pensé), réfléchi en termes de bonne résonance de son.

Le son arrive de Kin, et je suis à Paris. Ou à l’inverse le son arrive de Paris et je suis à Kin.

Et dans le « Studio Songi Songi », il y a les spectateurs et le performer que je suis.

J’ai une réaction performative. Par exemple, quand je reçois un message qui met mal à l’aise, que je ne peux pas digérer. L’acte de performance, c’est ma réaction vis à vis des nouvelles, des « songi songi », les nouvelles de loin, et devant le spectateur, L’acte performatif traduit les infos et le message .

Exemples de messages :

  • première voix : « carosse venezuela » veut dire : le taxi est la!
  • deuxième voix : « ba zo parlemente » : elle parle de toi

  • troisième voix : « bonus sercas na yo ? » : comment vas ta soeur?

  • Quatrième voix:  « bonus centenaire na yo ? » : comment vas ma santé ?

-voix: faute : faustin

  • voix: maison : Palestine
  • voix : quelque chose qui est petit : Dimitri Medvedev

  • voix : vieux : Vietnam

  • voix : enfant : fantôme

  • voix : terminer : vidéo

Dans le « Studio Songi-Songi »  il s’agit de l’utilisation de voix, entretiens, messages comme pièces sonores. Le micro reste en permanence allumé, au quotidien. A cause de la manière dont les gens parlent, réinventent constamment la langue française, avec des images tirées de l’actualité, des analogies, le studio se transforme en poésie sonore, entre espace mental et structure temporelle, il bouge, il change de mouvement dans l’espace.

Installation et performance

Le dispositif est donc à la fois en différé, traces de tous les enregistrements passés, et une communication en direct. Je suis présent, je prends mon téléphone, je parle à quelqu’un qui est au bout du monde, et c’est diffusé dans les enceintes.

Mais surtout, c’est mon corps qui reçoit ces infos, réagit à propos de ça. Par une performance en public. Parce ce que les informations ne sont pas statiques, elles bougent, elles se déplacent, comme une vague qui voyage. Elles changent l’identité.

Mon corps est autant un émetteur qu’un récepteur de l’audition entre deux interlocuteurs, il est objet de discussion de bouche à l’oreille.

Dans les performances « Songi Songi », les rumeurs deviennent aussi le corps.

Tous ces « Songi Songi » tournent autour de la manière dont elles sont reçues par le corps. Les infos, ce sont les infos du corps. Le corps reçoit et diffuse. Et quand il reçoit, il agit est il répond par des actes et par la voix. Le corps du performer est en fait le diffuseur de la rumeur. Et le spectateur entend à la fois les sons, et voit le corps du performer qui diffuse la rumeur, réagit.

Le « Studio Songi-Songi » propose des séries de performances, de dispositifs à la fois sonores et de diffusion par les corps et aux corps (spectateurs), en correspondance : comment évoquer quelque chose par défaut, par ailleurs, en creux ou par principe d’équivalence dans l’espace ? Et comment une installation sonore, la voix de quelqu’un dont on ne voit pas le corps, diffusée sur un haut-parleur, devient une image de l’absence ou de la mort ? J’ai envie de travailler par, avec, des gestes, des séquences ou des mots simples qui, malgré eux, racontent des choses extrêmement graves. La fabrication de l’espace sonore met en activité les facultés mentales, l’auditeur/spectateur active en lui tout ce que sa tête peut produire comme interrogations, étonnement, distance, il exprime quelque chose qui ensuite nous amène à penser à l’autre, la parole devient intéressante quand elle va rendre compte du moment ou elle s’arrête, mais pour cela il faut installer un peu les choses, faire en sorte qu’il y ait préalablement un peu de mouvement pour rendre de cette immobilité du corps.

Scénographie et dispositif sonore

« Studio Songi Songi » installe cette performance directe en ligne dans une boite noire ouverte en face du spectateur, la planche est divisée en diagonale par une estrade de 15 cm de hauteur ; cette division diagonale représente ce deux capitales, à gauche, Paris est représenté par un micro et un téléphone ; l ‘amplificateur et le performeur ; à droite, Kinshasa est présente par deux enceintes , la lumière éclaire les dialogues et les messages, les actes prennent la place de la parole et des messages.

Je veux installer mon « Studio Songi Songi », sous forme d’installation dans différents lieux à Paris. Afin d’accueillir à la fois la communauté congolaise, et aussi un public plus large : Paris Belleville, en lien avec ScU2, et aussi à Château Rouge, là où vit une partie de la communauté congolaise, à Gare du Nord, et en banlieue en lien à la fois avec les lieux d’art et la communauté. ScU2 m’aidera à mettre en place les connexions avec plusieurs lieux en région parisienne.

La résidence servira à mettre en place le dispositif, sur le plan artistique et technique. Sur le plan technique je travaillerai avec des gens qui connaissent les questions techniques de réseau afin de voir quelle est la forme la plus appropriée.

Sur le plan artistique je préciserai le projet, en faisant une première série d’expériences avant de mettre en place le « Studio Songi Songi » dans sa forme finale, et tourner avec à Paris et en banlieue.

Je viendrai en France avec les matériaux de  mes premières expérimentations à Kinshasa.

Et suite à mon séjour en France, je souhaite installer le « Studio Songi Songi » à Kinshasa.

Androa Mindre Kolo.


In Urban Scénos Labellevirtuelle

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In <<RR=FF>> Dak’Art


In Urban Scénos Dakar

with Mega Mingiedi

Androa Mindre Kolo & Mega Mingiedi / Ciboulette & Poisson / Dakar 2013 from Urban Scénos on Vimeo.

En robe de ciboulette et en robe poisson

Malewa

Qui veut dire en lingala, langue nationale congolaise, Les petits restaurants aux coins de rue à Kinshasa et leurs produits: resto de 8 à 12 places.

avec en cuisine Mega Mingiedi, Androa Mindre Kolo, Papy Ebotani, Patrick Gufflet, …

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In Urban Scénos Port-au-Prince#1 

Le commerce des noirs commencé au début du 16 siècle, augmenta constamment, surtout pendant le 18 siècle .

les Noirs importés à Saint- Domingue étaient des Congos, des Aradas, des Nagos, des ibos, etec… Enlevés des côtes d’Afrique, ces malheureux étaient jetés au fond d’un navire construit exprès pour eux, << négrier >> . Entassés dans des chambres trop étroites, mal nourris, souvent maltraités, ils mouraient en grand nombre pendant la traversée .

Le travail de l’esclave était très pénible . il commençait au lever du soleil et continuait sans repos jusqu’à midi . il reprenait à deux heures pour finir au coucher du soleil .pendant le récolte il continuait même la nuit .

Ce travail était surveillé par un employé qui était souvent un esclave : le commandeur .

Le commandeur était dur pour les autres esclaves et les fouettait pour la plus petite négligence ou pour le moindre signe de fatigue .

Les fondateurs de la Haïtienne : Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Henri Christophe, Alexandre Pétion

figurants : Michel, Don Kamlo, Steevens, Jean D’Amerique, Patricia, Sabrina, Kety, Derilon, Sofie, Madlin..


In Urban Scénos Strasbourg

Le contraire de l’absence

En tant qu’artiste, Androa Mindre Kolo a un talent singulier pour construire des rencontres, des liens, pour emmener les gens avec lui dans ses performances. À la frontière entre création et enjeux sociaux, son travail s’intéresse ici au deuil. A partir de ses rencontres avec des habitants du quartier de la Meinau, il a imaginé avec eux une manière artistique et musicale – avec une création sonore d’Ivan Vollet – de dépasser la douleur d’avoir perdu un être cher. A partir de son histoire personnelle mais surtout de témoignages et d’objets recueillis dans le quartier, une installation a été aménagée sur un camion plate-forme. Cet espace, objet artistique et mobile, invite participants et publics de toutes origines à se déplacer ensemble et à tisser des liens de convivialité autour de différentes formes d’absences et de présences d’où le titre donné à cette proposition.

Le public est invité à venir avec un objet de son choix lié au souvenir d’un être cher.

Partenaires

Ambiance Mauricienne + Oasis la Rencontre + CSC Meinau + Eveil Meinau + POLE-SUD

Participants

Habitants du quartier de la Meinau

Équipe artistique

Androa Mindre Kolo + Ivan Vollet, création son


In Urban Scénos Conakry

à l’invitation du Festival Univers des Mots, Androa Mindre Kolo à réalisé 2 performances dont une pour la cérémonie d’ouverture du festival


In Urban Scénos Dzaoudzi

esquisses de performances pendant le séjour préparatoire de décembre 2022

photos Thierry Micomyiza

photos Thierry Micomyiza


Androa Mindre Kolo

RDCongo
performer

« Androa Mindre Kolo a grandi à Kinshasa (RdCongo). Il a étudié à l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa et à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Sa pratique se développe entre performances, installations, collages et dessins dans une grande acuité aux questions d’actualité et à la situation faite aux populations du continent africain, notamment dans leur relation à “mikili” (le monde en lingala). Androa Mindre Kolo est un “mikiliste” (celui qui a vu le monde, celui qui a voyagé) engagé. Au sens kinois, c’est un vrai mikiliste : il vient de Bandal, un quartier de Kin connu pour sa jeunesse rêvant littéralement de foutre le camp, de ne pas rentrer si d’aventure une opportunité de voyage se profile. Cet imaginaire singulier s’exprime de multiples manières, notamment via la musique et la sape. AMK a grandi dans ce rêve là et une grande part de son travail d’artiste est traversé par cet enjeu. Il n’est qu’à voir cette très belle série de collages où il s’invente un moyen de transport pour parcourir le monde, une chaise volante avec un masque en plastique sur le visage relié à un bidon accroché à son dos. Il est nu, il vole, il voyage à sa manière, sans rien demander à personne. » Extrait d’un texte de Jc Lanquetin autour de l’exposition d’AMK à la galerie Frichez nous la paix, Belleville oct 2011, suite à une résidence Visa pour la création, de l’Institut Français. 

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« Androa Mindre Kolo grew up in Kinshasa (DRC). He studied at the Academy of Fine Arts in Kinshasa and the Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Practice develops between performances, installations, collages and drawings in a large acute topical issues and the situation made to the people of Africa, especially in their relationship to « Mikili » (the world in Lingala). Androa Mindre Kolo is a « mikiliste » (one who has seen the world, who has traveled) engaged. Kinshasa in the sense it is a true mikiliste: he just Bandal, a neighborhood known for its youth Kin literally dreaming to fuck off, not to return if adventure travel is an opportunity profile. This imaginary singular is expressed in many ways, including through music and undermining. AMK grew up in this dream there and much of his work as an artist is crossed by this issue. It is only to see this beautiful series of collages where he invented a means of transport to travel the world, a flying chair with a plastic mask on the face connected to a canister strapped to his back. He is naked, he steals, he traveled in his own way, without asking anyone.  » From a text JcLanquetin around the exhibition at the gallery AMK Frichez us peace, Belleville oct2011, following a residency Visa for the creation of the French Institute.

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http://www.youtube.om/watch?v=yrg-YEim5Hw

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